Références : Jamet, F., anthropomorphisme, robotique et autisme, Actes du congrès Psy’Novons, 5-6 décembre 2024, Paris.
Titre : Anthropomorphisme, robotique et autisme
Auteur : Frank JAMET, Marion DUBOUS-SAGE, Jean BARATGIN
CHArt-CergyEA 4004, Cergy-Paris-Université, Université Paris 8, P-A-R-I-S 2028
Résumé : La genèse de nos travaux s’inscrit dans le cadre du raisonnement et de la pragmatique du langage. Ils nous ont conduit a élaboré un nouveau paradigme, le paradigme de l’enfant mentor en recourant au robot Nao. Ce paradigme nous a conduit à mettre en évidence une maîtrise plus précoce des concepts d’inclusion de classe, de théorie de l’esprit, … que la littérature classique ne le montrait. La question c’est alors posée de la place de l’anthropomorphisme des robots. Trois types de facteurs ont été identifiés : les facteurs robotiques, les facteurs situationnels et les facteurs humains. Si l’anthropomorphisme est séduisant, il présente des limites : la vallée de l’étrange. L’interaction avec des robots pourrait être bénéfique pour cette population, notamment en favorisant la communication et l’interaction sociale. Des études suggèrent même que les personnes atteintes de troubles du spectre autistique pourraient interagir plus facilement avec un partenaire robotique qu’avec un partenaire humain. Nous examinerons les avantages des robots et les raisons avancées pour expliquer ces résultats. L’intérêt pour les robots serait principalement dû à trois de leurs caractéristiques : ils peuvent agir comme des outils de motivation, et ce sont des agents simplifiés dont le comportement est plus prévisible que celui d’un humain. Néanmoins, il reste encore de nombreux défis à relever pour préciser les conditions optimales d’utilisation des robots avec les personnes atteintes de troubles du spectre autistique.